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Les récents progrès dans le domaine des technologies immersives ont créé un réel engouement pour l’écran 3D ultime façon Star Wars, capable de projeter l'utilisateur dans un environnement virtuel réaliste ou de donner l'illusion que des interlocuteurs situés à des kilomètres de distance sont présents au même endroit.
Malheureusement, les dispositifs de visualisation 3D actuels – tels que les lunettes de réalité virtuelle ou de réalité augmentée – utilisent la stéréoscopie, qui ne parvient pas à créer une illusion du relief naturelle et réaliste. En effet, pour percevoir une image nette, l’utilisateur doit faire la mise au point sur un plan fixe dont la profondeur ne correspond pas à l'emplacement des objets virtuels. Ceci dégrade fortement l'interaction et l'immersion et crée le conflit accommodation-convergence, entraînant une fatigue oculaire et des maux de tête.
Pour résoudre cette limitation, l’holographie est la technologie d’affichage 3D idéale puisqu’elle fournit tous les indices de perception de la profondeur du système visuel humain. Pour créer l'illusion du relief, un hologramme reproduit l'onde lumineuse qui serait émise par une scène réelle ou virtuelle, permettant de la percevoir comme si elle était physiquement présente. L’holographie offre ainsi l’expérience de visualisation 3D la plus confortable et immersive sans provoquer de fatigue oculaire.
Dans cette présentation, nous explorerons l’ensemble de la chaîne de traitement d’un hologramme numérique, depuis sa génération jusqu’à son affichage. Nous aborderons les différents enjeux technologiques ainsi que les pistes de recherche possibles pour lever ces verrous.