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ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES SCIENCES APPLIQUÉES ET DE TECHNOLOGIE

Témoignages (spécialité Photonique)

Milia Galerne, promotion 2021 - Ingénieure biophotonique chez RegenLife

« La photonique pour soigner Alzheimer »

Milia Galerne, ingénieure biophotonique chez RegenLifeMon parcours
« Après un bac S-SVT, j’ai suivi une classe préparatoire en Physique-Chimie au Lycée René Cassin à Bayonne. Dans la perspective d’exercer un métier d’ingénieur en rapport avec le domaine de la santé, j’ai intégré la spécialité photonique de l'Enssat. En 3e année d’école d’ingénieur, j’ai opté pour le Master Sciences et Numérique pour la Santé en double diplôme à Montpellier...

Pourquoi ce métier ? Et ce que j'aime dans mon métier aujourd'hui
La photonique est une technologie innovante de plus en plus présente dans le domaine médical. Ma formation à l'Enssat a éveillé mon intérêt pour l’utilisation des lasers en médecine et mon double diplôme à Montpellier m’a permis d’en apprendre d’avantage sur l’interaction de la lumière avec les tissus biologiques à des fins thérapeutiques. J’ai obtenu mon premier emploi d’ingénieure dans la société dans laquelle j’ai effectué mon stage de fin d’études. Dans cette entreprise, je travaille sur un dispositif de photobiomodulation destiné au traitement de maladies neurodégénératives et notamment la maladie d’Alzheimer.
J’ai toujours eu le désir d’exercer un métier qui me permettrait de mettre mes connaissances et mon savoir au service de mon prochain. Le métier d’ingénieur en photonique, spécialisé dans le domaine de la santé, me permet d’atteindre cet objectif tous les jours.

Ce que l'Enssat m’a apporté
Une expertise théorique et expérimentale en photonique, un apprentissage du travail en équipe et une autonomie indispensable dans l’exercice de mon métier. »


-> Voir également le témoignage ci-dessous de Milia dans le n° 199 de Parcours de l'Onisep
« Les métiers de l’électronique et de la robotique » (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Témoignage de Milia Galerne, ingénieure Enssat en photonique / ONISEP 2022 Parcours n°199 - Les métiers de l’électronique et de la robotique

François Hemeret, promotion 2021 - Doctorant au laboratoire CNRS LISA

« Comprendre le réchauffement climatique en Afrique australe »

François Hemeret, doctorant au laboratoire CNRS LISAMon parcours
« Après un DUT Mesures Physiques à l’IUT de Clermont-Ferrand, ma volonté était d'approfondir mes connaissances dans le domaine de l'optique. J'ai donc rejoint la formation en photonique de l'Enssat, que j'ai complétée, en 3e année, par un master en nanotechnologies optiques et un stage au CEA de Grenoble sur les capteurs d'images. Aujourd'hui, je réalise une thèse sur les propriétés optiques des aérosols en Afrique australe, au sein d'un laboratoire de physique de l'atmosphère (LISA) à Paris...


Pourquoi ce métier ? Et ce que j'aime dans mon métier aujourd'hui
Je vais participer à des campagnes de mesures dans le désert de Namibie pour étudier la composition des particules présentes dans l’atmosphère et tenter de comprendre leur rôle dans le réchauffement drastique que subit aujourd’hui cette région du monde. Ces données viendront alimenter les prochains rapports du GIEC. La possibilité de voyager, de travailler avec des personnes du monde entier et de participer à la recherche dans un domaine ayant des enjeux majeurs, sont les principales motivations qui m'ont poussé à choisir ce travail de thèse.
Ce qui me passionne c’est de développer des compétences de travail de terrain et d'acquérir des connaissances dans un domaine complètement nouveau pour moi. Ce travail me permet de sortir de ma zone de confort et d'en apprendre tous les jours.

Ce que l'Enssat m’a apporté
La formation de l'école est bien adaptée aux étudiants venant d'IUT. Je pense avoir acquis durant ces trois années, toutes les compétences et connaissances scientifiques, techniques et humaines nécessaires, non seulement pour un travail d'ingénieur, mais aussi pour un travail de thèse. Plus qu'une formation d'ingénieur spécialisé dans un domaine, l'enseignement est suffisamment bon et reconnu pour permettre de travailler dans des domaines très pluridisciplinaires. Dans mon cas, les sciences du climat et de l'atmosphère. »

Sara Bruhier, promotion 2020 - Ingénieure de recherche au CNRS, Observatoire de la Côte d’Azur

« La photonique pour détecter les ondes gravitationnelles »

Sara Bruhier, Ingénieure de recherche au CNRS, Observatoire de la Côte d’AzurMon parcours
« Après deux ans de classe préparatoire Physique et Sciences de l’Ingénieur (PSI) à Sophia-Antipolis (06), j’ai décidé d’intégrer la spécialité photonique de l'Enssat. J’ai choisi cette école car je souhaitais au départ étudier le domaine des télécommunications et réaliser mon rêve de faire un semestre d’échange au Japon. En 3e année j’ai pu réaliser ce rêve en passant un semestre académique à l’Université de Kyushu...

Pourquoi ce métier ? Et ce que j'aime dans mon métier aujourd'hui
Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur en photonique, je me suis orientée vers l’astronomie et j’ai intégré le laboratoire CNRS ARTEMIS à l’Observatoire de la Côte d’Azur à Nice. J’y suis ingénieure de recherche en expérimentation photonique pour la mission spatiale LISA (Laser Interferometer Space Antenna) dont l’objectif sera de détecter les ondes gravitationnelles émises par les évènements les plus violents de l’Univers. Mon travail consiste à caractériser les détecteurs du prototype terrestre qui validera le fonctionnement de l’instrument LISA.
Ce que j’aime dans mon métier, c’est de pouvoir échanger avec des chercheurs experts dans leur domaine et avec des doctorants passionnés, et ce dans un environnement international. J’aime également la recherche expérimentale, car il y a toujours de nouvelles choses à apprendre et à comprendre.

Ce que l'Enssat m’a apporté
Je retiens l’écoute des enseignants lors de ma scolarité ainsi que l’ambiance très familiale du corps étudiant, plus particulièrement avec le club chorale Enssat'chante et le club de court-métrage EnssaTV. J’ai pu réaliser mon rêve de partir au Japon, j’en suis fière et reconnaissante. »

Hugo Jupille, promotion 2020 - Ingénieur RSE, Woodoo

« Le bois comme surface tactile révolutionnaire »

Hugo Jupille, ingénieur RSE, WoodooMon parcours
« Après deux ans de classe préparatoire PSI (Physique et Sciences de l’Ingénieur) au Lycée Marcelin Berthelot à Saint-Maur-des-Fossés (94), j’ai passé le concours Mines-Télécoms et ai intégré la spécialité photonique de l'Enssat. L’un des points forts de mon parcours a été une année de césure qui m’a permis d’expérimenter le monde du travail. Cela m’a poussé à choisir un double diplôme (Master en Administration des Entreprises) dans une école partenaire de l'Enssat pour ma dernière année...

Pourquoi ce métier ? Et ce que j'aime dans mon métier aujourd'hui
Après l’école, j’ai intégré la start-up Woodoo qui conçoit et fabrique des matériaux à faible bilan carbone. En tant qu’ingénieur en photonique j’ai d’abord participé à l’amélioration de la qualité de l’affichage de signaux lumineux à travers un nouveau matériau innovant à base de bois naturel. Puis, de fil en aiguille, je suis devenu responsable RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Mon travail consiste à accompagner la direction et les différents pôles de l’entreprise à définir, mettre en place et suivre la stratégie de développement durable. J’ai donc quitté le domaine purement technique, mais les compétences scientifiques acquises à l'Enssat me permettent de comprendre la partie opérationnelle de l’entreprise, un plus indéniable qui fait la différence au quotidien.
Ce que j’aime dans mon métier c’est son aspect transversal et touche-à-tout. Il force à (re)penser l’entreprise, sa mission et la société dans son ensemble. Mais surtout, la RSE redonne du sens en s’appuyant sur des faits.

Ce que l'Enssat m’a apporté
Ce qui me reste le plus de mon apprentissage à l'Enssat, c’est la compétence de voir les problèmes à travers le prisme technique de l’ingénieur. L’apprentissage du métier d’ingénieur inclut des compétences d’analyse-synthèse, une rigueur importante, des compétences multidisciplinaires. Cela me permet d’aborder des situations très variées, avec des problèmes techniques et de gestion souvent indissociables, et d’y apporter des solutions à tous les niveaux (opération, management, direction, etc.). »

Clara Abbouab, promotion 2020 - Doctorante à XLIM / CILAS

« Nous construisons un laser qui vise plus loin, plus haut et plus fort ! »

Clara Abbouab, doctorante à XLIM / CILASMon parcours
« Après deux ans de classe prépa MPSI/PSI à Aix-en-Provence, j’ai décidé de passer le concours Mines-Télécom. Aimant la physique et les sciences, je souhaitais travailler dans un domaine scientifique de pointe permettant de proposer de nouvelles solutions technologiques pour le futur. Pour cette raison, j’ai intégré la spécialité photonique de l'Enssat. En 3e année je suis partie en échange Erasmus à Glasgow pour étudier et faire mon stage de fin d’études dans un laboratoire de recherche de l’université de Strathclyde. Ce stage m’a donné le goût pour la recherche et, après l’école, j’ai choisi de commencer une thèse en entreprise...

Pourquoi ce métier ? Et ce que j'aime dans mon métier aujourd'hui
Aujourd’hui, je suis doctorante au laboratoire de recherche XLIM à Limoges en collaboration avec l’entreprise CILAS, experte dans le domaine des lasers. Mon travail consiste à simuler, produire et améliorer un laser à base de fibres optiques pouvant délivrer de très fortes puissances en continu. C’est un projet challengeant puisque nous essayons de produire des puissances encore jamais obtenues en France avec ce type de laser ! Les applications concernent principalement les domaines de la défense et du spatial. Un tel laser serait par exemple capable de percer des drones malveillants à distance pour les stopper ou encore de détruire de petits débris spatiaux en orbite autour de la Terre.
La recherche est comme une série de casse-têtes emboités que nous souhaitons déboiter. En cherchant dans les revues scientifiques, en simulant des équations et en réalisant des expériences, nous trouvons des idées et parfois des solutions afin d’atteindre notre but. J’aime la pluridisciplinarité des métiers dans la photonique et, plus globalement, dans la recherche. L’apprentissage et les découvertes sont permanents durant la thèse et tout au long de nos carrières. Nous ne risquons pas de nous ennuyer !

Ce que l'Enssat m’a apporté

L'Enssat m’a permis de développer un savoir-faire théorique et expérimental notamment lors des nombreux travaux pratiques repartis sur les trois années. De plus, les cours permettent une bonne compréhension des phénomènes physiques et de bonnes bases dans les différents domaines d’applications de la photonique. Les différents projets permettent d’apprendre aux élèves à s’adapter aux différentes équipes et aux situations, ce qui est essentiel dans le monde du travail. Pour finir, au-delà des relations et des amitiés créées, c’est aussi un réseau professionnel qui s’est tissé durant ces années à l'Enssat. »

Thomas Barbotin, promotion 2019 - Doctorant chez Stellantis, avec l'IMT Atlantique

« L’holographie synthétique, technologie du futur pour l’automobile de demain »

Thomas Barbotin, doctorant chez Stellantis, avec IMT Atlantique Mon parcours
« Après un baccalauréat STL suivi d’un BTS Génie optique, ma curiosité pour le domaine de la photonique m’a poussé à poursuivre mes études à l'Enssat, en spécialité photonique. La formation, très complète, m’a fait découvrir le domaine passionnant de l’holographie. Dès lors, quand à l’issue de mon stage sur l’holographie on m’a proposé une thèse CIFRE dans la continuité de ce sujet, j’ai ressenti l’envie de poursuivre dans ce domaine...

Pourquoi ce métier ? Et ce que j'aime dans mon métier aujourd'hui
Ma thèse se déroule au sein du Groupe Stellantis (ex PSA) en partenariat avec IMT Atlantique. Elle consiste à étudier des solutions permettant d’adapter les techniques de l’optique diffractive et de l’holographie synthétique aux souhaits et aux contraintes fortes de l’industrie automobile.
La thèse est une aventure pleine de richesses ! D’autant que dans le cadre d’une thèse CIFRE, je suis en entreprise et donc aux premières loges pour voir les interactions entre la recherche et l’industrie. Le fait de travailler sur un sujet qui me passionne, en l’occurrence l’holographie, et d’apporter des réponses à des questions industrielles pour trouver les solutions de demain est réellement enthousiasment !

Ce que l'Enssat m’a apporté
L’enseignement délivré à l’Enssat m’a apporté les connaissances nécessaires pour pouvoir entamer une vie professionnelle avec tous les bagages nécessaires. L’implication des enseignants de la spécialité photonique m’a particulièrement aidé à persévérer dans mes études et à réussir par la suite. »

Christophe Garnier, promotion 2016 - Ingénieur R&D chez Oxxius

« Mes lasers améliorent les systèmes d’imagerie médicale »

Christophe Garnier, ingénieur R&D chez OxxiusMon parcours
« Après avoir obtenu un DUT Mesures Physiques, j'ai choisi de poursuivre mes études. Ayant un attrait pour le monde de l'optique, j'ai intégré l'Enssat dans la spécialité Photonique. Au cours de ma troisième année, j'ai choisi de mener un projet autour de l'holographie numérique (création d’hologrammes numériques, mise en forme de faisceau, etc.)...

Pourquoi ce métier ? Et ce que j'aime dans mon métier aujourd'hui
Je suis ingénieur R&D au sein de la société Oxxius. Je travaille sur des systèmes permettant de combiner plusieurs sources lasers en un même faisceau. Ces systèmes sont notamment utilisés en microscopie. Ils permettent d’améliorer les systèmes d’imagerie médicale afin de détecter plus précocement certains cancers. Travailler sur la réalisation de ces systèmes est passionnant car les configurations sont multiples et les évolutions permanentes.

Ce que l'Enssat m’a apporté
La pluridisciplinarité de l'enseignement reçu à l'Enssat m'a permis d'acquérir de solides bases pour mettre au point de nouveaux systèmes lasers innovants. »

Mathilde Charbonnier, promotion 2017 - Ingénieure industrialisation chez Keopsys

« Mes lasers iront dans l’espace »

Mathilde Charbonnier, ingénieure industrialisation chez KeopsysMon parcours
« Après un DUT Mesures Physiques, j’ai intégré la filière photonique de l'Enssat. En 3e année j’ai fait le choix du contrat de professionnalisation pour développer mes compétences en alternance dans une entreprise. J’ai travaillé sur les applications géophysiques (utilisation des méthodes de la physique pour étudier la Terre et son environnement). Cette année m’a confirmé que le domaine de la photonique était en pleine expansion dans le milieu industriel pour de nombreuses applications. Intégrer, dès la troisième année le monde du travail, m’a aussi permis de gagner en maturité et en indépendance...

Pourquoi ce métier ? Et ce que j'aime dans mon métier aujourd'hui
J’ai commencé ma carrière au sein d’une entreprise dans laquelle je travaillais sur le développement d’un système optique pour les futures voitures autonomes. J’ai ensuite eu l’opportunité de changer d’emploi. Aujourd’hui, je suis en CDI dans une entreprise qui conçoit et fabrique des lasers et amplificateurs à fibres optiques pour divers domaines, notamment ceux de la défense et de l’aérospatial. Je développe des lasers spécialement conçus pour être embarqués dans des satellites ou des missions spatiales.
Dans l’entreprise, je suis ingénieure industrialisation, c’est-à-dire que je travaille entre le développement R&D et la production. Je ne connais pas la routine, les projets sur lesquels je travaille sont plutôt de courtes durées donc je change souvent de projets. Cela me permet d’apprendre beaucoup du métier d’ingénieur en photonique. C’est ce qui me plait dans mon métier. Et surtout, je travaille dans une équipe dynamique et soudée. Nous sommes tous à l’écoute des uns des autres et, en cas de difficultés, je sais que je peux compter sur mes collègues et inversement. L’esprit d’équipe est primordial à mon sens dans le monde de l’entreprise.

Ce que l'Enssat m’a apporté
Dans le cadre de mon activité professionnelle, je me rends compte que la formation suivie à l'Enssat est de qualité tant d’un point de vue théorique que pratique. C’est aussi une formation qui apprend à être autonome, ce qui est un atout important pour le métier d’ingénieur. »

Amélie Piveteau, promotion 2017 - Doctorante à l’Institut Femto-st

« Mes recherches concernent le domaine en plein essor de la cryptographie quantique »

Amélie Piveteau, doctorante à l’Institut Femto-stMon parcours
« J’ai commencé mes études supérieures par une classe préparatoire (MPSI/MP) avant de rentrer à l'Enssat sur concours. J’ai choisi la filière photonique car j’appréciais particulièrement les cours d’optique et d’électromagnétisme en prépa. En 3e année à l'Enssat, les cours de cryptographie quantique m’ont donné envie de faire mon stage de fin d’études dans ce domaine. J’ai choisi de continuer en thèse dans ce domaine...


Pourquoi ce métier ? Et ce que j'aime dans mon métier aujourd'hui
J’ai obtenu une thèse en cotutelle entre l’université de Stockholm et l’institut Femto-st de Besançon. Mon sujet concerne l’étude de systèmes d’interférences à deux photons longues distances. Il s’agit d’un travail principalement expérimental de grande précision. Mes travaux pourront être utilisés dans les systèmes de cryptographie quantique.

Ce que l'Enssat m’a apporté
L'Enssat m'a apporté une pluridisciplinarité en optique qui est nécessaire, quel que soit le domaine choisi en sortie d’école. »